LES BALADINS DU GROENBERG
Petit Baladin-17
|
LES BALADINS DU GROENBERG Petit Baladin-17
|
Chers Baladins ! Au cours de notre assemblée générale du 4 février dernier, j’ai remercié nos sponsors de l’Oriflamme et des feux de la Saint Jean, les associations partenaires de nos différents spectacles, la ville de Bergues, la Communauté de Communes du Canton de Bergues, mais je profite de l’édito pour vous remercier tous, pour votre dynamisme, votre bonne volonté, votre joie et votre bonne humeur, pour la mise en place des sites, l’atelier couture, etc. Merci aussi pour l’aménagement de notre local (rangement, portique de manutention), la sécurité, l’accueil, la figuration et tous ceux qui œuvrent dans l’ombre... Merci pour les bonnes idées qui sont toujours les bienvenues (pensez aux 10 ans du Miroir en 2008 !) . Merci au conseil d’administration, pour la préparation de notre assemblée générale (merci Jacques pour la vidéo-projection ). Merci à tous car sans vous, les Baladins n’existeraient pas et ce serait dommage de perdre une telle convivialité. A bientôt ! La présidente, Francine
Lorsqu’il s’est agit d’habiller, ou plutôt de costumer en habit d’époque, les quarante-six premiers Baladins qui se sont produit en 1998 pour la première édition de la Nuit du Miroir aux Alouettes, les responsables, à défaut d’autres solutions, ont eu recours à un loueur de costumes, à Tielt, en Belgique. C’est ainsi que Jacques et moi-même allions les chercher et les ramener avec nos véhicules complétés de remorque… Pardi, quatre panières de théâtre, sans oublier nos fameuses hallebardes ! Toutefois, même si la location était intéressante, le coût de celle-ci obérait une partie non négligeable de nos recettes. Malgré l’aide appréciable de l’Office de Tourisme, du Crédit Agricole et de certains membres, il nous fallait trouver une solution autre… Connaissant Jeannine à l’époque depuis une quinzaine d’années et sachant qu’elle était couturière, c’est tout naturellement que je me suis tourné vers elle. Je me souviens l’avoir vu arriver, un lundi matin, à la salle De Hau de Staplande à Bergues. La veille, elle avait participé à la brocante de Crochte, par un temps de très forte chaleur et elle était souffrante, en proie à un très fort accès de fièvre. Je lui avais confié auparavant notre aventure à Bergues et l’idée de réaliser les costumes l’avait intéressée. C’est ainsi qu’elle avait passé sa matinée à réaliser croquis, dessins et esquisses. Petit à petit, la réserve s’est bien achalandée et, au gré du temps, a été confectionné l’ensemble de nos costumes, rendant ainsi l’association totalement autonome… Aujourd’hui, autour de Jeannine, s’est constitué dans nos nouveaux locaux un atelier composé de Brigitte, Danièle, Claudine, Colette, Martine et Marie-Pierre, et chaque mardi, il faut les voir arriver avec leur propre matériel (merci à Jean-Claude pour la machine à coudre qu’il prête), s’installer et se mettre à l’ouvrage. Ca ne traîne pas. Jeannine conseille, répond aux questions techniques et réalise autour de ses charmantes abeilles laborieuses… Bonnets, robes, costumes de garde, mais également rapiéçages, raccommodages, rien ne les arrête. Elles y mettent un bel entrain et du cœur, le tout ponctué de dialogues, de mots gentils, où pour l’extérieur que je suis, j’ai dénoté le très bon esprit. Alors, Baladin, si parfois vous passez rue du Séminaire à Bergues le mardi entre 14 et 17 heures, allez leur dire bonjour. Un « potje » café vous attend. Allez les remercier du travail qu’elles font pour nous tous. A ce propos, n’oubliez d’aller chercher et rendre vos costumes aux dates fixées, propres et lavés. Merci pour elles, elles le méritent bien ! Le président honoraire, Maurice Wylleman * Allusion à la chanson de Charles Trenet et invitation aux messieurs qui aimeraient, eux aussi, enfiler l’aiguille…
Tous ceux qui fréquentent la Nekerstor les nuits de Miroir aux Alouettes savent que « sans être le château de l'Escurial, l'endroit est (...) plutôt confortable ! ». Certes... Mais qu’est ce donc que ce château dont il est question ? Regardons ce que nous en apprend le dictionnaire... ESCURIAL, en espagnol, Escorial. Bourg d'Espagne, à 40 km de Madrid, au pied de la sierra de Guadarrama. Près de là s'élèvent le palais et le monastère bâtis (1562-1584) par Philippe II, pour accomplir un vœu. Pendant la bataille de Saint-Quentin (1557), l'artillerie espagnole ayant détruit une église dédiée à saint Laurent, Philippe II fit vœu d'élever un monastère en l'honneur de ce saint. Il fit construire l'Escurial et lui donna la forme d'un gril, en souvenir du supplice du saint. Ainsi donc, c’est avec raison que nos hallebardiers parlent d’un château flambant neuf, puisque inauguré « l’année dernière » (rappelez-vous que nous sommes en 1585 !)
1556-2006 Il y a 450 ans, le 16 janvier pour être précis, notre empereur Charles-Quint abdiquait officiellement en faveur de son fils, Philippe II. (C’est à dire 7 ans après avoir présenté son fils comme successeur à Bergues en 1549 !)
C’est parti ! Le feu de la Saint Jean aura bien lieu le 24 juin prochain... Nous avons rencontré à deux reprises déjà « l’association des 28 » qui organise les 24 et 25 juin la « 4ème Fériale Médiévale et Gourmande », de façon à travailler ensemble et non en concurrents. Notre manifestation se tiendra sur la grand place de Bergues, à partir de 23 heures, mais la disposition des lieux sera très différente de l’an passé. Compte tenu du monde venu en 2005 (estimation de 1.500 à 2.000 personnes), nous devons en effet bâtir un nouveau spectacle. Un premier scénario a été écrit par Jacques. L’ensemble des membres du conseil d’administration travaille pour illustrer le script original. L’idée de base est de mettre à l’honneur le beffroi suite à son classement au titre du patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.
Le titre du feu de la Saint Jean 2006 serait de ce fait, « GEANTS DE PIERRE ET D’OSIER » La fête, bien entendu, se terminera par des danses autour du traditionnel feu !
Depuis le 20 décembre, Yves (Ghysel), garde de sa majesté Philippe II, répondant habituellement au doux prénom de Gomez, a intégré le Conseil Municipal de Bergues en remplacement d'une conseillère démissionnaire. Mercredi 28 décembre, nous avons noté dans la presse que 2 Baladins avaient reçu en mairie de Bergues le diplôme de formation aux premiers secours. Bravo à Catherine (Houvenae-ghel), danseuse et Aurore (Mahieu), flûtiste ! Depuis le 1er janvier, Yvon (Tollens), le bourreau de la poudrière et Marie-Pierre, marchande à l'abattoir, sont les heureux grands parents d'une petite Hannah... Toutes nos félicitations aux parents et grands parents. Mardi 6 janvier, Bernard (Demey), notre noctambule à sa fenêtre et gardien des Carolus, à perdu son oncle, dans un accident de la circulation à Esquelbecq. Sincères condoléances Bernard.
Retrouver en permanence l’actualité des Baladins en allant faire un tour sur notre site : www.baladinsdugroenberg.com
Le scénario sera globalement le même que lors de l’édition 2003. C’est ce qui a été demandé par nos commanditaires allemands... Daniel, Bruno, Jacques et Loïc ont déjà commencé à plancher sur le sujet. Par contre, il reste toujours un certain nombre de points d’interrogations à résoudre pour finaliser la prestation. Toutes les personnes inscrites seront contactées pour la première répétition dès que ces interrogations seront solutionnées. Au niveau « technique », le départ se fera le samedi 20 mai à 4 h 30 (si, si... Mais, pour le Puy du Fou on avait fait mieux !) et le retour à Bergues s’effectuera pour le dimanche 21 mai vers minuit.
Etrange histoire que celle de ce fauteuil, tombé un beau jour d’un camion sur l’autoroute... Un Baladin, bon samaritain, le recueillit chez lui ainsi que son collègue fauteuil, en bien plus piètre état encore que lui. Voici, 6 mois tous les éléments furent transférées religieusement au local des Baladins. Suite à un travail de menuiserie, on fit le tri des meilleurs pièces et on réassembla le fauteuil. On lui refit un habillage de velours, un nouveau cloutage et le voici transformé... en trône ! Merci à tous ceux à qui nous devons cette belle réalisation ! NB. En attendant de recevoir l’empereur, la présidente apprécie beaucoup le nouveau siège !
Suite au récent décès de M. Ameloot, créateur du lieu, vous trouverez ci-dessous, un article paru dans le Télérama du 17/09/1997). Elle s'appelle Claire Ameloot, avec deux o puisqu'on est en Flandre, mais à Herzeele, avec deux e, tout le monde dit Mamie. Et, le dimanche après-midi, c'est le moment de gloire pour Mamie. Installée à la passerelle de commandement du Café des Orgues, devant un tas conséquent de canettes mises au frais, Mamie accueille son monde; Grands parents, adultes dans la force de l'âge et même les petits enfants, ceux qui n'ont juré que par U2 ou les boîtes de nuit et qui, un jour, comme tout le monde, abjurent les mirages de la technologie et vont hasarder leurs baskets sur le plancher glissant de chez Mamie. Ensuite, ce n'est qu'une question de minutes. Les vieux montrant et les jeunes copiant, tout le monde se retrouve à rocker, valser, paso-dobler, et oser d'autres pas que le journaliste ignore. Les grands-mères entre-elles, les rayonnantes jeunes femmes passant des bras de leur homme à ceux de leurs enfants, les mômes coincés se décoinçant, tout le monde porte sur son visage le sourire du bonheur. Tout ça grâce à quoi? A trois somptueux orgues, ornés de fastueuses façades Arts déco et gros chacun, comme un semi remorque. Au total, 9 tonnes de tuyaux et de bidules tagada zim-boum, alimentés par du papier perforé et capables de jouer aussi bien du Bill Harley que Laisse mes mains sur tes hanches ou l'inoxydable Aaalexandrie-Aaalexandra. Quand on a entendu ces engins se déchaîner, avec leurs sifflets, leurs soufflets et leurs basses de paquebots en partance, n'importe quelle sono électrique a l'air d'un chuchotement calamiteux. Aux Monuments historiques, ce vacarme n'est pas tombé dans des oreilles d'ignorants. «Depuis quatre ans, explique Anne Lefèvre, de la Direction régionale des affaires culturelles, nous étendons notre action au patrimoine de la vie quotidienne. Nous avons inventorié des arènes de combats de coqs, des clubs de tir à l'arc ou des estaminets comme le Café des Orgues. Ce dernier possède des machines uniques. Pour le moment elles n'ont rien à craindre. Mais à la moindre menace, nous les protégerons en bonne et due forme». Cet intérêt soudain n'extirpe qu'une moue à la Mamie d'Herzeele. «Ces orgues étaient la passion de mon mari. Dans sa famille, ils promenaient leur limonaire de village en village et faisaient danser dans toutes les fêtes. Quand il a appris que trois orgues immenses étaient à vendre, cachés depuis la guerre chez un spécialiste belge, il a eu le coup de coeur. Il a passé des années à les restaurer. Maintenant ce qui compte, c'est que le monde continue à venir. Les monuments historiques, ça ne m'intéresse pas». Il se fait tard. On sert des frites. Sur les visages, la joie se mélange à la sueur. Le tas de canettes a passablement diminué. Mamie est au comptoir à serrer les mains et à embrasser les joues. Dansez en paix, bonnes gens, le Café des Orgues à l'avenir devant lui… FG
Pour 4 personnes. Préparation : 30 minutes. Cuisson : 30 minutes. Recette appelée aussi «Goyère de Valenciennes» Ingrédients : · pâte brisée, · 200 grammes de fromage blanc, · 200 grammes de Maroilles, · 3 oeufs, · 50 grammes de beurre, · sel, poivre. Préparation : - Foncer une tourtière beurrée de pâte brisée. - Enlever la croûte du Maroilles et le couper en petits dés. - Mélanger le Maroilles, le fromage blanc et les oeufs battus en omelette, saler, poivrer. - Remplir la tourtière de cette préparation. - Cuire à four moyen pendant une demi-heure environ. En cours de cuisson ajouter 50 grammes de beurre à la surface de la tarte.
Pour 35 chouquettes environ : Mettre dans une casserole : · 90 grammes d’eau · 90 grammes de lait · 80 grammes de beurre en morceaux · 1 pincée de sel · 15 grammes de sucre (1 cuillère à soupe rase) Faire bouillir le tout. Hors du feu, ajouter d’un seul coup 100 grammes de farine. Bien mélanger. Remettre à feu doux une minute pour dessécher la pâte. Hors du feu, ajouter un à un, trois oeufs entiers. Bien mélanger entre chaque oeuf. Faire des tas de la grosseur d’une noix, un peu espacés. Saupoudrer de sucre en grains (Belgique) ou de sucre glace. Mettre au four 25 minutes à 170 degrés.
Nous vous avons annoncé un certain nombre de dates lors de notre Assemblée Générale du 4 février. Pour ceux qui n’auraient pas tout noté (c’est pas bien !), les voici à nouveaux... Vendredi 28, samedi 29 et Dimanche 30 avril : Miroir aux Alouettes Vendredi 12 mai : Débriefing – Barbecue rue du Séminaire Samedi 20 mai : Festin de Rois en Allemagne Samedi 24 juin : Feu de la St Jean Vendredi 29 et samedi 30 septembre : Miroir aux Alouettes Samedi 4 novembre : Festin de Rois Vendredi 10 novembre : Débriefing Samedi 9 et Dimanche10 décembre : Marché de Noël
Mercredi 8 mars : Réunion de reprise Vendredi 28, samedi 29 & dimanche 30 avril : La Nuit du Miroir aux Alouettes Vendredi 12 mai : Débriefing – Barbecue Samedi 20 mai : Festin de Rois à Erndtebrück Samedi 24 juin : Feu de la Saint Jean Vendredi 29 et Samedi 30 sept. : La Nuit du Miroir aux Alouettes Vendredi 14 octobre : Débriefing au Foyer St Martin Samedi 4 novembre : Festin de Rois
Mise à jour :
lundi 09 septembre 2019
|
